L’essor des nouvelles technologies et l’omniprésence des réseaux sociaux ont littéralement bouleversé le quotidien des jeunes, ils se connectent de plus en plus tôt et l’obtention d’un téléphone portable pour la plupart dès le primaire leur permet de naviguer sur la toile de la plus simple des manières, on parle de génération 2.0.
Les réseaux sociaux ont une place prédominante dans leurs vies, chez les 12-24 ans (qui constituent le coeur de cible), le temps moyen passé sur les médias sociaux est de 3h par jour, toutes ces plateformes sont conçues dans le seul but d’attirer notre attention et de passer le plus clair de notre temps à scroller indéfiniment.
Les jeunes sont les plus touchés par ce phénomène bien évidemment, mais ce temps passé sur les réseaux sociaux peut révéler des dangers et mener à des situations de harcèlement en ligne et de lynchage sans précèdent car les acteurs socioéducatifs considèrent désormais les médias sociaux comme la place publique et un terrain de libre échange avec le monde entier, sauf que dans certains cas, les réseaux sociaux deviennent un tribunal populaire où la haine, la violence verbale et le jugement fusent et y sont omniprésent.
On voit maintenant se développer depuis plusieurs années partout en France et dans le monde un phénomène de cyber-harcèlement qui commence pour certains cas dès le plus jeune âge. Véritable fléau du 21ème siècle, le cyber-harcèlement gangrène la vie des jeunes et s’est fortement aggravé au fil du temps; avec l’arrivée de la pandémie mondiale de la COVID-19 et les confinements répétés, la présence des enfants et des jeunes s’est renforcée et le cyber-harcèlement amplifié ce qui a favorisé la prolifération de cas de lynchage et de violences en ligne.
Parmi les formes les plus connues on distingue: le slut-shaming, le revenge-porn, la stigmatisation, le jugement physique ou moral…
De nombreux cas ont été recensés ces dernières années, mais dernièrement la mort d’Alisha à Argenteuil dans des conditions plus que révoltantes a provoqué un tollé et nombre d’entre nous se sont indignés des pratiques qui ont causé le décès de l’adolescente de 15 ans.
Une situation problématique qui sévit depuis bien trop longtemps maintenant et qui pousse tous les acteurs éducatifs à se poser de sérieuses questions sur l’avenir et les mesures à mettre en place pour freiner cet élan.
Les discussions autour de ce phénomène de société nous pousse à anticiper et à réfléchir sur les différents moyens et les réponses que nous devons apporter face au cyber-harcèlement encore peu reconnu par les instances judiciaires, les tribunaux et la loi en général.
L’écart générationnel et le manque d’informations des parents face à toutes ces technologies et ces fonctionnalités favorisent malheureusement la désinformation à ce sujet, c’est pour cela que nous avons pris la ferme décision de nous engager et de participer au combat pour lutter contre le cyber-harcèlement.
Un atelier entièrement dédié au cyber-harcèlement a déjà été pensé et développé par nos équipes pour vous permettre de sensibiliser au mieux les jeunes et les plus jeunes face aux risques que comportent les réseaux sociaux et l’internet en général.
Ce dispositif participera à lutter vigoureusement contre le cyber-harcèlement en informant au mieux les participants.
En développant cet atelier interactif et ludique, Activités-Éducatives s’engage pour lutter contre ce phénomène de masse en sensibilisant les plus jeunes aux risques et aux dangers, dans cette lancée nous proposons cet atelier dès l’école primaire pour que les plus jeunes eux aussi touchés par ce phénomène puisse être sensibilisé par la promotion de solutions alternatives.